Nicolas Sarkozy aurait il peur du résultat des urnes ? Le doute se serait il emparé de ce candidat mégalomane et un brin prétentieux ?
Il faut le croire ! Cela ne va pas faire la une des médias et il est donc du devoir de Sarkophage d'en faire état. Mais de quoi donc ? Du vote et de l'inscription sur les listes électorales !
C'est le Canard Enchaîné qui révèle le pot aux roses. Vous le savez, c'est le ministère de l'intérieur qui est en charge de l'organisation des élections et surtout de la publicité autour de celles-ci. Or, c'est Nicolas Sarkozy qui en est l'irresponsable à l'heure actuelle. Il n'occupe guère son bureau de la place Beauvau que pour convoquer les éditeurs indélicats et leur faire peur.
Il n'y aura donc pas de campagne de communication pour inciter les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales. Il y a deux millions de personnes concernées (et uniquement deux millions, car les jeunes sont inscrits automatiquement à leur 18 ans, mais perdent ce bénéfice si ils déménagent) qui n'entendront donc pas un appel à faire leur devoir.
Comment comprendre ce manque d'élan ? Comment juger ce manque de volonté ? C'est quand même le boulot de ce ministère d'inciter et d'inviter chaque citoyen à faire son devoir.
C'est qu'en fait Nicolas Sarkozy a compris qu'il avait surtout à perdre en faisant cela, et beaucoup à perdre ! Un proche de Sarkozy, sous couvert d'anonymat l'affirme : "Il n'était pas dans l'intérêt du ministre de faciliter les inscriptions sur les listes électorales". En 2002, Chirac avait séduit 10% des 18-24 ans et Le Pen ... 20% ! C'est justement le fond de commerce que convoite l'idôle des jeunes Nicolas Sarkozy.
C'est petit et surtout révélateur d'une stratégie qui contredit une réelle ambition démocratique. C'est en tout cas une vraie rupture tranquille avec les jeunes : moins ils se déplaceront et plus il aura de chances de se faire élire !
En attendant, un de ses fidèles serviteur essaye de ratisser large sur le net et d'éviter le naufrage complet de Nicolas Sarkozy sur ce nouveau média. Et il est prêt à tout ! Dites lui non en cliquant ci-dessous ! Il s'agit de Loîk Le Meur, infatigable boulet de la cause populiste.