23 février 2008
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21:20
Deux événements se télescopent. L'un peut-être destiné à effacer l'autre. Encore faudrait-il que celui-ci soit suffisamment significatif.
C'est vrai que Neuilly c'est loin des bouses et des odeurs de la ferme.
D'abord parce qu'il est petit, et qu'il ne peut guère rivaliser qu'avec les moutons et les chèvres (ne voir que la queue d'une vache quand on veut montrer le président c'est peu vendeur !) et qu'ensuite il n'a pas l'ame d'un campagnard.
Alors c'est au pas de charge et en buvant un verre de lait qu'il a rempli ses "obligations". Là ou on se force il n'y a pas de plaisir !
Merci au Blog du Chi
Et pourtant il avait des points à gagner, notamment dans les sondages. L'effort était sans doute insurmontable.
Merci à BigouFakes
Plus grave, pendant ce temps là, la justice déjà bien mal en point, est en train de pousser ses derniers soupirs. Parce qu'il ne va pas en rester grand chose après les déclarations navrantes de notre citadin mondain préféré.
Robert Badinter s'inquiête de ce qu'elle est en train de devenir après que le président bling bling eu déclaré qu'il voulait quoiqu'il arrive faire passer une loi ... que seuls les nazis ou presque ont osé mettre en oeuvre.
Quand Sarkophage emploi le mot nazi il le fait gravement. Ce n'est pas une référence que l'on cite à la légère. Et pourtant les faits sont tétus. La loi contre la récidive a eu un précédent paraphé par Adolf Hitler lui même en 1933, comme le révélait le Canard Enchaîné récemment.
Quand Sarkophage emploi le mot nazi il le fait gravement. Ce n'est pas une référence que l'on cite à la légère. Et pourtant les faits sont tétus. La loi contre la récidive a eu un précédent paraphé par Adolf Hitler lui même en 1933, comme le révélait le Canard Enchaîné récemment.
En interpellant le président de la cour de cassation, le président bling bling ne fait que révéler un peu plus qu'il est un gamin impatient qui refuse de se voir privé de ses désirs les plus morbides. Dangereux pour un état de droit et annonciateur d'une démocratie fiévreuse et malade. Condamner des personnes avant qu'elle aient commis un acte répréhensible nous fait glisser dans un état totalitaire au goût écoeurant.