C'est vraiment pas la forme pour le petit Nicolas Sarkozy en ce moment. A chaque fois qu'il ouvre la bouche c'est pour dire de grosses bêtises ou pour se faire rembarrer par ses "amis".
Dernier exemple en date, la sortie d'Azouz Begag, ministre délégué à la promotion de l'inégalité des chances. Il ne mâche pas ses mots et envoie le petit sinistre de l'intérieur dans les cordes.
Morceaux choisis de ce tir à vue (Sarkozozo va encore croire que c'est instrumentalisé par les chiraquiens, car il voit des chiraquiens partout)
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Dans une interview publiée mardi par "Libération", le ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances "conteste cette méthode de se laisser déborder par une sémantique guerrière, imprécise", en réaction aux termes "voyous et racaille" utilisés par Nicolas Sarkozy à Argenteuil (Val-d'Oise) la semaine dernière.
"Je regrette de ne pas être associé (au ministre de l'Intérieur) quand il y a un dialogue difficile avec des jeunes. A chaque fois que mon collègue (Nicolas Sarkozy, ndlr) intervient en banlieue même quand il s'agit d'égalité des chances, je ne suis jamais contacté. Quand on nomme un préfet musulman, quand on dit vouloir donner le droit de vote aux étrangers et qu'on envoie des CRS contre les jeunes de banlieue, il y a un décalage", souligne Azouz Begag
"Il faut certes tenir un langage de la fermeté, pour le rétablissement de l'ordre. Mais c'est en luttant contre les discriminations dont sont victimes les jeunes qu'on rétablira l'ordre, l'ordre de l'égalité. Pas en amenant plus de CRS", insiste le ministre dans "Libération".
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Comme quoi Sarkozy voyait surtout pointer le danger Villepin ou Chirac, mais il découvre que quand on est incompétent, le danger vient de partout !